Pour répondre à ces aspirations plus profondes de toucher plus concrètement la matière.
Pierre Martin intègre, en 1995, une entreprise de taille du marbre des Pyrénées.
Dès lors,Pierre Martin développe sont goût pour l’ardoise dont les gisements affleurent à proximité de l’atelier.
La matière dirige Pierre Martin vers les codes Zen de l’esthétisme japonais,
grâce auquel Pierre Martin découvre une sacralité sous-jacente de la matière et une vision épurée de l’art.
À travers le Zen Soto, que Pierre Martin pratique régulièrement, son rapport à la nature se trouve totalement transformé.
Pierre Martin cultive son vocabulaire artistique en sondant le vide et l’immanence de l’être et du réel.
Cherchant constamment la saveur égale de l’instant.
Sans possibilité de fixer la réalité telle qu’elle est, on se fait à l’idée
que l’on ne s’attache qu’à des phénomènes, formes, signes,
matières, sujets, catégories…
Toute tentative d’appropriation et d’indépendance reste vaine.
Alors le champ des possibles n’en est que plus ouvert.
Au-delà du langage, la liberté de Pierre Martin à la fois singulier et universel s’inscrit dans une pratique favorable,
à l’émergence et la révélation des phénomènes induits, cachés, sacrés ou tabous.
Cette pratique n’a de sens qu’à travers la rencontre propice et soudaine de
l’œuvre avec son inventeur Pierre Martin et par l’écho immédiat produit par le spectateur.
En somme, deux façons d’être autonomes en mouvement,
communiant l’espace d’un instant.
Dans le travail de Pierre Martin, le noir n’est pas nécessairement l’origine mais
bien l’incarnation d’un vide – miroir comme source de tout potentiel.
C’est un espace privilégiant l’introspection.
le travail de Pierre Martin se traduit aujourd’hui par des installations de style Land Art et la réalisation de pièces monumentales.
Pierre Martin est présent en galeries et dans des collections privées, en europe et au Japon.
Snake Campan
